Le Sénégal, terreau fertile de l’entreprenariat !
Le Sénégal, avec sa dynamique économique et sa jeunesse entreprenante, offre un terrain propice au développement des petites et moyennes entreprises (PME). Ces entreprises, véritable moteur de l’économie, jouent un rôle crucial dans la création d’emplois, l’innovation et la croissance inclusive.
Comme de nombreux pays en développement, le Sénégal mise sur l’entreprenariat pour stimuler sa croissance économique. Au cœur de ce dynamisme, les petites et moyennes entreprises (PME) jouent un rôle prépondérant en représentant la grande majorité des entreprises sénégalaises pour constituer une véritable force de l’économie nationale.
Les PME sont de véritables pourvoyeurs d’emplois, contribuant ainsi à réduire le taux de chômage, notamment chez les jeunes. Ces petites et moyens entreprises sont souvent plus agiles que les grandes entreprises car sont à l’origine de nombreuses innovations favorisant ainsi le développement de nouveaux produits et services qui s’adaptent aux besoins spontanés du marché sénégalaises des produits et services.
La semaine mondiale de l’entreprenariat, célébrée chaque année au Sénégal et à travers le monde entier, constitue un moment phare pour mettre en lumière le potentiel des entrepreneurs sénégalais. Cet évènement annuel est un catalyseur qui offre des occasions inédites de rencontres, de formations, de réseautage, de visibilité et d’inter-échanges prometteuses.
Au Sénégal, cette semaine est aussi un moment de diagnostic des progrès et problématiques de l’entreprenariat. C’est aussi une période d’évaluation du leadership entrepreneurial de la sous-région Ouest Africaine par la découverte de nouvelles productions innovantes. Un moment d’appréhension des facteurs qui entravent le développement des PME ou limitent leur pérennité. Ce grand évènement favorise un cadre de rencontres et d’échanges entre les différents acteurs et organisations qui composent l’écosystème économique du pays.
Les politiques publiques jouent un rôle crucial dans la promotion et le développement des PME à travers des appuis aux financements, dans l’encadrement et la formation des porteurs de projets, la facilitation dans formalisation des structures et de l’appui à l’innovation technologiques. La loi d’orientation des PME vise à améliorer l’environnement de leurs affaires et à faciliter l’accès aux financements bancaires et à leurs accès aux marchés locaux et internationaux.
Bien que les PME constituent l’avenir économique des Pays en voies de développement comme le Sénégal, elles concèdent plusieurs obstacles qui entravent leur épanouissement. Elles ne bénéficient que de 9% des crédits accordés aux entreprises montrant un problème crucial d’accès aux financements.
Les PME sénégalaises font face à d’autres défis organisationnels, économiques et technologiques. Notons qu’au Sénégal, la plupart des porteurs de projet n’ont pas acquis un certain niveau intellectuel freinant ainsi leur développement personnel et leur croissance économique.
Cet article devrait permettre d’identifier de manière structurelle, les caractéristiques de ces catégories d’entreprises, leur développement et leur impact sur l’économie Sénégalaise. C’est l’occasion également de faire la connaissance du Club de Leadership et de l’Entreprenariat du Sénégal (CLES) qui, à travers la préparation de la Semaine Mondiale de l’Entreprenariat en tant que structure incubateur des porteurs de projets, œuvre pour le développement de l’entreprenariat au Sénégal. Nous essayerons d’étudier la problématique des PME à la formalisation, à l’accès aux financements et au renforcement des capacités des entrepreneurs. Enfin, éclairer sur l’engagement des politiques publiques à soutenir l’essor des petites et moyennes entreprises au Sénégal.
CARACTERISTIQUE DES PME SENEGALAISE : l’identification structurelle !
Les petits et moyennes entreprises (PME), y inclus les très petites entreprises, représentent 98 % des entreprises au Sénégal, ce qui fait d’elles l’épine dorsale de l’économie sénégalaise. Ce moteur de croissance économique représente une partie importante du tissu économique sénégalais et contribuent significativement à la création d’emplois et à la croissance. Les PE regroupent les microentreprises et les très petites entreprises. Elles disposent d’un effectif d’au plus vingt (20) employés. S’agissant de la moyenne entreprise, l’effectif est compris entre 20 et 250 employés (Charte des PME, 2003).
Très souvent, les chercheurs ou praticiens utilisent la taille ou le chiffre d’affaires pour définir une petite ou moyenne entreprise. D’après l’INSEE, une PME constitue une entité qui occupe moins de 250 personnes et en même temps, effectue au plus un chiffre d’affaires annuel de cinquante millions d’euros. Considérant la Charte des PME (2003), est une PME « toute personne physique ou morale productrice de biens ou de services marchands ». Cette personne physique ou morale peut être soit une petite entreprise (PE), soit une moyenne entreprise (ME). La définition officielle des PME au Sénégal est établie par la Loi d’orientation relative aux petites et moyennes entreprises de 2020, qui distingue quatre catégories d’entreprises : moyenne entreprise, petite entreprise, très petite entreprise et entreprenant, basées sur des critères de chiffre d’affaires et de tenue de comptabilité. Dans la réalité sénégalaise, la plupart des PME sont de petite taille avec un chiffre d’affaires modeste et des investissements faibles. Le nombre d’emploi créer par les PME reste limité et rares se sont formalisés.
Les PME ont généralement un taux de croissance plus élevé que les grandes entreprises. Elles sont plus agiles que les grandes entreprises et sont capables de s’adapter rapidement aux changements du marché. Elles sont souvent ancrées dans leur communauté et contribuent fortement au développement local. Les PME sont essentielles dans des secteurs variés comme le commerce, l’agriculture, l’artisanat et les services. Elles sont souvent à l’origine des innovations avec de nouvelles idées et produits, stimulant ainsi la compétitive de l’économie.
sénégalaise. Ces petites et moyennes entreprises ont tendances à évoluer au sein des systèmes de réseautages qui favorisent le multiculturalisme, l’adaptation aux changements, le partage d’expériences et d’informations ainsi que la solidarité interprofessionnelle.
Les petites et moyennes entreprises enregistrent une augmentation significative de 38% de plus entre 2020 et 2021. Plus de 60% des nouvelles entreprises créées ont choisi le secteur du commerce comme activité principale. La majorité des PME ont moins de 5 ans, témoignant d’un dynamisme entrepreneurial jeune. Le secteur tertiaire (commerce, services) est le plus représenté tandis que le textile, le transport, les télécommunications et l’audiovisuel restent à être promut.
Une partie importante des PME opère dans le secteur informel, ce qui rend leur comptabilisation et leur suivi plus complexes. C’est ce secteur informel, très représentatif dans la sphère des PME qui rencontrent les plus grandes difficultés à la formalisation et à l’accès aux financements. Ce sont eux également qui ont besoin d’accompagnement en formations pour performer leurs produits et services, en management d’entreprise pour la gestion des projets et en stratégie financière afin de surmonter la concurrence étrangère et assurer leur survie.
Les cinq caractéristiques socioéconomiques des PME sénégalaises sont :
Prédominance numérique : Les PME constituent la majorité des entreprises, avec une forte présence des très petites entreprises (TPE) et des entreprenants.
1 Diversité : Les PME présentent une grande diversité en termes de taille, secteur d’activité, et localisation géographique.
2 Importance de l’informel : Une grande partie des PME opère dans le secteur informel, avec seulement 3 % des entreprises tenant une comptabilité formelle.
3 Fragilité : Les PME sont vulnérables aux contraintes externes et internes, telles que l’accès au financement, les lourdeurs administratives, et la qualité des infrastructures.
4 Logique hiérarchique de financement : Les PME privilégient l’autofinancement et les sources de financement de proximité (famille, amis, tontines) avant de recourir aux institutions financières formelles comme les banques.
Ces caractéristiques montrent l’importance des PME dans la création de richesses et d’emplois au Sénégal, tout en soulignant les défis liés à leur formalisation et à leur accès aux ressources financières.
DEVELOPPEMENT DES PME AU SENEGAL : CLES, un couvoir prometteur
Le développement des PME au Sénégal est un enjeu majeur pour l’économie du Pays. C’est dans cette perspective que l’Etat du Sénégal a mis en place des politiques et des programmes spécifique pour accompagner les PME en matière de financement, de formation et d’accès au marché. Compte tenu de l’importance du secteur informel bien qu’il pose des défis, l’innovation et la création d’emploi conférent à ces petites entreprises une attention particulière. Les technologies de l’information et de la communication (TIC) permet aux PME d’améliorer leur productivité, d’accéder à de nouveaux marchés en gagnant plus de visibilité et de renforcer leur compétitivité. Ces PME se développent le plus souvent à travers des partenariats public-privé par des collaborations permettant de mobiliser des ressources et de développer les PME. Il faut aussi remarquer que les entrepreneurs sont bien dans le réseautage qui favorise le partage d’expériences et le développement en synergie.
L’ADEPME, aujourd’hui plus qu’une agence de l’Etat du Sénégal, propose des stratégies sur mesure pour répondre aux besoins spécifiques de chaque PME.
Mais rappelons-nous que la découverte du CLES, le catalyseur de l’entrepreneuriat sénégalaise, nous apprend que le parcours d’un entrepreneur, de sa naissance à son pouvoir, nécessite une période et des étapes d’incubation, d’éclosion et de survie.
Avant de découvrir comment le Club de Leadership et de l’Entreprenariat du Sénégal (CLES) est un excellent incubateur du système entrepreneurial sénégalaise et comment aborde-t-il la 12éme édition de la Semaine Mondiale de l’Entreprenariat au Sénégal, nous allons juste briffer sur l’histoire évolutive du développement des PME au Sénégal.
Année 2000 : mise en place de politiques publiques pour soutenir le développement des PME, notamment en termes d’accès au financement et à la formation.
Période récente : accélération de la digitalisation, offrant de nouvelles opportunités pour les PME, mais aussi de nouveaux défis.
Impact du COVID-19 : la pandémie a mis en évidence la vulnérabilité des PME, notamment celles du secteur informel, tout en accélérant la transition numérique.
L’ère de la relance économique du Pays : elle s’annonce vers la promotion et la valorisation des produits et services locaux. Une Afrique au sommet de l’économie mondiale.
Le Club de Leadership et de l’Entreprenariat du Sénégal avise que les TIC, l’Entreprenariat et le Leadership se conjuguent avec CLES !
CLES, une structure qui œuvre dans l’encadrement des jeunes entrepreneurs sénégalaises joue le rôle de couvoir qui aide toutes personnes, quelques soient tes origines ou croyances à entreprendre. Pour eux, toute bonne idée d’entreprendre mérite une attention particulière, un encadrement rigoureux et un soutien solide. La vision principale du CLES est un Sénégal bénéfique à tout citoyen du pays et de la sous-région, en particulier les Jeunes et les Femmes : « Nous voulons faire des jeunes du Sénégal, les Leaders de l’entreprenariat Ouest Africain ». Elle place au cœur de sa mission, l’encadrement des entreprenants via des formations et renforcement des capacités en rédaction de business plan, en leadership, prise de parole en public et en maitrise des nouvelles technologies de l’information et de la communication.
L’objectif principale du CLES est d’assurer aux entreprenant, le développement du leadership, l’appui méthodologique, l’animation et la gestion globale de projets. Au plan structurel, la CLES est initiée par d’éminents leaders du développement local comme :
- Mr Pierre Avoudjigbe KOKOU ; communicant spécialiste en Team Building, Art Oratoire, Prise de Parole en Public et Leadership ;
- Mr Papa Toutane Tanor DIENG ; technicien en électromécanique et spécialiste en Business et Entrepreneurship.
Aujourd’hui la CLES compte plus de 50 membres actifs à travers l’Afrique dont plus de la moitié des membres vivent au Sénégal.
La CLES s’est structurer en trois grands pôles :
1 Le Pôle Leadership : encadrement des jeunes aux bases fondamentales du leadership en les aidant à reconnaitre leur vrai style, à s’exprimer convenablement devant un public et à s’investir dans le développement personnel pour mieux manager leur projet en particulier et leur carrière d’entrepreneur en général ;
2 Le Pôle Entreprenariat : faire des jeunes entreprenants, des professionnelles en rédaction de business plan, en recherche de financement, en étude de marché et en pitch de projets ;
3 Et le Pôle TIC : invitant à la reconnaissance de l’importance des nouvelles technologies dans toutes les démarches de la création d’entreprise, dans la vulgarisation des idées innovantes (marketing digital) et en gestion des données administratives et économiques.
“Des Initiatives à l’action”.
La Semaine Mondiale de l’Entrepreneuriat est célébrée chaque année pour promouvoir l’entrepreneuriat et inspirer les acteurs de l’écosystème entrepreneurial. Dans ce sens JokkoLabs Karim SY, ADEPME OFFICIEL (Agence de Développement et d’Encadrement des Petites et Moyennes Entreprises) et le CDES (Conseil des Entreprises du Sénégal) ont mis en lumière l’importance de cette dynamique entrepreneuriale dans le cadre du projet
Sénégal 2050.
Lors de cet événement organisé par le Cabinet Mercure, Madame Rose Marie Faye Directrice générale de ADEPME OFFICIEL a souligné l’importance de la synergie et de la cohésion au sein de l’écosystème entrepreneurial. Rappelant ainsi que ” l’entrepreneuriat est un levier clé pour atteindre les objectifs de développement du Sénégal d’ici 2050, en renforçant l’innovation, la création d’emplois et la compétitivité du pays sur la scène mondiale”.
Cet événement est l’occasion de réunir divers acteurs de l’écosystème entrepreneurial, des start-ups aux grandes entreprises, en passant par les institutions publiques et privées, pour échanger sur les meilleures pratiques et les stratégies à adopter afin de soutenir l’entrepreneuriat et encourager la création de nouvelles entreprises durables et innovantes.
Lors de cet événement organisé par le Cabinet Mercure, Madame Rose Marie Faye Directrice générale de ADEPME OFFICIEL a souligné l’importance de la synergie et de la cohésion au sein de l’écosystème entrepreneurial. Rappelant ainsi que ” l’entrepreneuriat est un levier clé pour atteindre les objectifs de développement du Sénégal d’ici 2050, en renforçant l’innovation, la création d’emplois et la compétitivité du pays sur la scène mondiale”.
Cet Afterwork visait à promouvoir l’entreprenariat et à sensibiliser sur son importance dans le processus de la croissance économique du Pays. Une occasion de mettre en lumières les opportunités du marché et la perspicacité des talents locaux.
L’IMPACT DES PME SUR L’ECONOMIE SENEGALAISE : “une réalité étonnante” !
S’agissant de la contribution des PME à l’économie, il faut noter que cette catégorie d’entreprises occupe une place de plus en plus importante aussi bien dans les pays développés que dans les pays en développement.
Au Sénégal, les PME effectuent 30,5% du chiffre d’affaires global de l’ensemble des entreprises (ANSD/RGE, 2016), soit 3 461, 6585 milliards de FCFA. La contribution des PME au PIB a augmenté au fil des années.
Les PME pilier de l’économie Sénégalaise, représentent la grande majorité des entreprises et constitue un véritable levier de l’économie nationale. Les PME portent une dynamique économique fulgurante en créant de la richesse et en générant des revenus, contribuant ainsi à la croissance économique du Pays. Les PME sont mieux proches de leurs clients et de leur environnement pour répondre aux besoins, leur conférant une bonne adaptabilité face aux marchés nouveaux.
Malgré leur importance dans la croissance économique du pays, les PME sénégalaises sont confrontées à de nombreux problèmes.
LA PROBLEMATIQUE DU FINANCEMENT DES PME AU SENEGAL
Si le Sénégal dispose d’un potentiel considérable, plusieurs défis subsistent :
- L’accès aux financements est le problème le plus récurent chez les PME ;
- Le cadre réglementaire induit une complexité des procédures administratives pouvant freiner la création
- d’entreprises solide.
- Le renforcement des compétences des entrepreneurs en leadership, en gestion de projet, en recherche de
- financement et de valorisation reste une priorité.
- Le secteur informel constitue la majorité dans la population entrepreneuriale au Sénégal. Cette non formalisation
- est un véritable frein des mécanismes de financement solide et fiable.
- Le secteur informel constitue la majorité dans la population entrepreneuriale au Sénégal. Cette non formalisation
- financement et de valorisation reste une priorité.
- Le renforcement des compétences des entrepreneurs en leadership, en gestion de projet, en recherche de
- d’entreprises solide.
- Le cadre réglementaire induit une complexité des procédures administratives pouvant freiner la création
LES SOLUTIONS A LA PERENITE ENTREPRENARIALE AU SENEGAL : une manœuvre à harmoniser !
FORMALISATION : encourager la formalisation des petites et moyennes entreprises pour améliorer leur accès aux financements et aux marchés
DIGITALISATION : accélérer la transformation numérique des PME pour les rendre plus attractives et plus compétitives.
ACCES AU FINANCEMENT : faciliter l’accès aux crédits pour les PME, notamment en développant des produits financiers adaptés.
FORMATION : renforcer les compétences des entrepreneurs en gestion de projet, en management et en coaching ou mentorat. Des programmes de développement personnel adaptées aux exigences devraient favoriser la persévérance des porteurs de projet et incubateurs.
PARTENARIAT PUBLIC-PRIVE : favoriser les partenariats entre le secteur public et le secteur privé pour soutenir le développement des PME ;
RELEVER LE DEFI DE LA RESILIENCE : les PME sénégalaises sont confrontées à de la rude concurrence au sein du pays, dans la sous-région et dans les marchés internationaux.
LES PERPECTIVES POLITIQUES DE L’ENTREPRENARIAT SENEGALAISE : une motivation plus que nécessaire !
Des initiatives gouvernementales et privées sont mises en œuvre pour accompagner les PME dans leur développement. La semaine mondiale de l’entreprenariat s’inscrit pleinement dans cette dynamique et contribue à renforcer l’écosystème entrepreneurial sénégalais.
Le Sénégal a mis en place diverses politiques publiques pour soutenir et développer les PME telles que :
- Un cadre législatif favorable : une loi d’orientation spécifique aux PME a été adoptée, fixant un cadre général pour leur promotion et leur développement ;
- Une Facilitation de la création d’entreprises : des procédures simplifiées ont été mises en place pour faciliter la création et l’immatriculation des PME ;
- L’Accès au financement : des mécanismes de financement ont été développés, tels que des fonds de garantie, des lignes de crédit dédiées et des programmes d’accompagnement ;
- L’Appui à l’innovation : des programmes d’incitation à l’innovation et à la recherche sont mis en place pour encourager les PME à développer de nouveaux produits et services ;
- Renforcement des capacités : des centres d’appui aux entreprises proposent des formations et des conseils aux PME pour leur aider à améliorer leur gestion et leur compétitivité ;
- Promotion des exportations : des mesures sont mises en place pour soutenir les PME dans leur développement à l’international.
Ces politiques publiques visent à :
- Créer un environnement propice à la création et au développement des PME ;
- Renforcer la compétitivité des PME sénégalaises ;
- Faciliter l’acquisition de financements ;
- Contribuer à la croissance économique et à la création d’emplois ;
- Promouvoir les produits locaux générer par ces PME.
Les politiques publiques facilitent l’accès aux financements à travers :
Prêts garantis : l’Etat peut garantir une partie des prêt bancaires, réduisant ainsi les risques pour les banques et facilitant l’accès au crédit pour les PME ;
Aides directes : des subventions et des prêts à taux avantageux peuvent soutenir la création et la croissance des entreprises.
Fonds d’investissement : la création de fonds dédiés aux PME favorise le financement en capital-risque.
Les politiques publiques contribuent à la réduction des charges comme :
Les allègements fiscaux : des taux d’imposition réduit ou des crédits d’impôt peuvent alléger la charge fiscale des PME, libérant ainsi des ressources pour investir ;
La simplification administrative : la réduction des formalités administratives et la digitalisation des démarches facilitent la naissance et la gestion quotidienne des entreprises.
Les politiques publiques apportent aussi leur soutien à l’innovation par :Les aides à la R&D : des subventions peuvent encourager les PME à investir dans la recherche et le développement
de nouveaux produits ou services ;
L’incitation à la collaboration : le soutien à des projets collaboratifs entre PME et acteur de la recherche favorise le transfert de technologies. Les collaborations entre PME, maisons d’incubations et partenaires financières devraient être particuliers à l’organisation de la semaine mondiale de l’entrepreneuriat.
Les politiques publiques stimulent le développement des marchés à travers :
Le soutien à l’export : des programmes d’accompagnement à l’exportation et des aides de financières peuvent aider les PME à conquérir de nouveaux marchés ;
Les achats publics : la mise en place de quotas réservés aux PME dans les foires et autres marchés publics favorise leur expansion ;
Les politiques publiques s’engagent à l’amélioration de l’environnement des affaires par :
La lutte contre la corruption : un environnement des affaires transparent et équitable est essentiel pour la croissance des PME ;
L’innovation infrastructurelle : l’investissement dans les infrastructures (routes, numériques) facilite les échanges et la logistique.
En résumé, les politiques publiques peuvent avoir un impact très positif sur le développement des PME en leur offrant un environnement attractif et favorable, en facilitant leur émergence, leur accès aux financements et leur pérennité sur le marché internationale pour stimuler leur croissance économique et celle du pays et de la sous-région.
Baytir Samb.