Mission économique ALGER 2025 : Retour en image.
Alger, 5 mai 2025 – 7h du matin.
La lumière printanière d’Alger nous accueille avec ses teintes dorées et ses promesses. Venus de Dakar, nous foulons avec les participants la terre algérienne dans le cadre d’une mission économique ambitieuse, pensée et orchestrée avec les partenaires Reflex et Cosmos Hub. La capitale blanche se dévoile peu à peu, entre palmiers élancés et collines silencieuses. À peine arrivés, le temps d’un café fort et d’un repos discret, l’agenda s’anime.
À 14h, c’est Son Excellence, l’Ambassadeur du Sénégal en Algérie, qui nous reçoit avec chaleur et fierté. Le ton est donné : cette mission est bien plus qu’un alignement d’opportunités industrielles – c’est une passerelle entre deux nations africaines au potentiel immense. En fin de journée, la visite de SARL Silvia Steel, acteur algérien du secteur, nous plonge dans les premiers échanges techniques.
6 mai – Le souffle du BATIMATEC
Le lendemain, cap sur le salon BATIMATEC 2025, véritable poumon de l’innovation dans le domaine de la construction. Les allées foisonnent d’idées, de matériaux nouveaux, de solutions industrielles pensées pour l’Afrique. C’est le terrain de la rencontre : producteurs, ingénieurs, entrepreneurs… Les contacts s’enchaînent. L’Algérie expose sa capacité industrielle, le Sénégal offre sa dynamique de marché.
Le soir venu, les conversations se poursuivent autour d’un couscous partagé, dans une atmosphère conviviale où les idées de partenariats futurs prennent forme, portées par un enthousiasme partagé
7 mai – Plongée dans le cœur industriel
Au troisième jour, nous sortons d’Alger pour explorer deux piliers industriels algériens : le groupe COSIDER d’abord, géant du gros œuvre et de la sidérurgie, puis DIVINDUS, aux 147 unités de production dédiées aux matériaux de construction. Les chiffres impressionnent, mais ce sont les hommes et les gestes, le silence des ateliers et le tumulte des machines, qui parlent le plus fort.
La visite du projet de contournement El Achour Draria et de l’usine de dessalement de Fouka 2 rappelle combien l’expertise algérienne peut nourrir des ambitions africaines communes. L’idée d’un échange de savoir-faire algéro-sénégalais ne semble plus lointaine, mais déjà tangible.
8 mai – Derniers regards, promesses d’avenir
Notre dernière matinée est consacrée à l’usine EPE ENAP à Oued Semmar, ultime étape avant un déjeuner-bilan riche d’enseignements. Il est temps de tirer les fils de cette mission. Les échanges furent nombreux, les possibilités multiples. Le vol du soir nous ramène à Dakar, mais les conversations, elles, continuent déjà à tracer des projets sur la ligne maritime entre Alger et Dakar.
Cette mission fut une première pierre posée avec méthode, engagement et curiosité. Elle est le prolongement de cette alliance entre le Sénégal et l’Algérie, mais aussi entre des esprits tournés vers l’action. Mercure-Cab tient à saluer avec gratitude la qualité de l’accueil du cabinet Reflex, le soutien de Cosmos Hub, et la disponibilité bienveillante de l’Ambassade du Sénégal en Algérie. Le meilleur pour la fin, un chaleureux remerciement aux participants qui nous ont fait confiance.
D’autres missions suivront, sous le sceau du long terme. Car une dynamique est née. Elle a le goût des saveurs algériennes, le rythme des discussions techniques, et la promesse d’un avenir partagé au service de la construction – au sens large : infrastructures, idées, amitiés.
